Deux jours à tuer

Comme tous les mercredis, continuons notre cycle des films du FCC à voir ou à revoir. Aujourd’hui : Deux jours à tuer de Jean Becker, programmé au 15ème Festival Chrétien du Cinéma en janvier 2012 et dont le thème était : Aimer… ;

Prix du Meilleur Scénario et Mention du Jury Catholique Venise 2007

Pays : France. Année de sortie : 2008. Durée : 1h 25

Avec : Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck

Antoine, la quarantaine, marié et père de 2 enfants, co-patron d’une agence de publicité, aurait « tout pour être heureux » et pourtant…

On assiste en un week-end au fil de ses rencontres, à une dégradation de ses relations et la soirée prévue avec ses amis en l’honneur de son anniversaire tourne court.

Le comportement d’Antoine est étrange, il accuse ses amis d’égoïsme, d’hypocrisie et de mensonges.

Plus rien ne l’arrête et face à cette situation, intolérable pour tous, Antoine annonce à sa femme et ses enfants sa décision de partir pour, dit-il « tenter d’être lui-même ».

Nous suivons son périple jusqu’en Irlande, retrouver son père qui lui même l’avait quitté à l’âge de 13 ans et qu’il n’avait jamais revu depuis.

Aucune rencontre n’est innocente, celle-là particulièrement !

Albert Dupontel dans le rôle d’Antoine adopte un jeu d’acteur où il sait se montrer aussi bien odieux qu’attachant, sans que l’on saisisse vraiment ses motivations profondes.

A la première partie pleine de rage du film, succède une seconde plus contemplative où il est question d’amour de la nature et de la vie et de l’émotion des choses simples.

A voir jusqu’au bout… pour la musique et le dénouement.

Michelle Hottier (texte du livret du festival en 2012)