24ÈME FESTIVAL CHRÉTIEN DU CINÉMA : UN DÉFI RELEVÉ
Pari gagné pour la vingt-quatrième édition du Festival chrétien du cinéma sur le thème « Génér@tions ». Des cinéphiles assidus et ravis, embarqués dans cette aventure collective, y ont fait honneur. Malgré le contexte sanitaire, cet évènement a connu un beau succès à Montpellier et à Béziers, entre le 21 et le 30 janvier. Porté sur le mode œcuménique par les équipes de Chrétiens et Cultures et Profil, le festival a démarré sur les chapeaux de roue au Centre Rabelais à Montpellier par un « Rendez-vous philo » particulièrement couru. Animé par le professeur Jean-François Lavigne sur le thème « Génér@tions », il a permis d’ouvrir l’appétit des cinéphiles et de stimuler leurs neurones. De nombreux spectateurs, avec Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier et Michaël Delafosse, maire de Montpellier, ont assisté à l’ouverture du festival avec Leave no trace, film de Debra Granik. Le lendemain, la séance spéciale « Documentaires », avec L’image de Valérie, de Marc Gilmant et Emma, de Laurence Kirsch, a été très suivie, en présence des deux réalisateurs et en partenariat avec Occitanie Films. Dans la foulée s’est tenue une séance spéciale « Courts-métrages », à l’issue de laquelle ont été décernés le prix du public, attribué à La main tendue de Philippe Étienne, ainsi que le prix du jury, qui est revenu à N’aie pas peur du loup la nuit de Jean-Baptiste Durand.Le festival a permis à un public enthousiaste la découverte de grands crus cinématographiques, mais aussi de films peu médiatisés, autour des questions très contemporaines de la filiation, de la transmission, des conflits de génération et des évènements forts qui ont marqué une classe d’âge. L’éventail de la programmation a séduit les spectateurs : films de patrimoine comme Allemagne année zéro de Roberto Rossellini, films culte comme If…. de Lindsay Anderson, films contemplatifs et intimistes comme Mère et fils d’Alexandre Sokourov ou œuvres épurées et excentriques comme Le fils de Joseph d’Eugène Green. Cette année comme les précédentes, les cinéphiles ont été conquis par l’ouverture aux cultures de tous les continents, par la qualité et l’originalité des films, ou par leur troublante beauté. Ils ont apprécié les éclairages donnés par les présentatrices et les présentateurs des films. Ils ont été heureux de pouvoir débattre de vive voix, au cours d’échanges aussi nourris que perspicaces.Le cinéma a été une formidable porte d’entrée pour aborder, sous toutes ses coutures, le thème des générations, tout en nous restituant notre humanité, en creusant notre expérience de l’universel et en nous donnant accès à un au-delà de l’existence.Rendez-vous en 2023 pour fêter les vingt-cinq ans du festival ! À très vite.Anne-Cécile Antoni et Philippe Cabrol, copilotes du Festival chrétien du cinéma