Chronique d’une liaison passagère
En direct du Festival de Cannes : Chronique d’une liaison passagère d’Emmanuel Mourret
Une mère célibataire et un homme marié deviennent amants. Engagés à ne se voir que pour le plaisir et à n’éprouver aucun sentiment amoureux, ils sont de plus en plus surpris par leur complicité… Ce film, petite musique du cœur, qui fait penser à Antoine Doinel de François Truffaut et à du Woody Allen, est porté par des dialogues savoureux et montre à quel point Emmanuel Mouret est à l’aide dans le vaudeville. Fin février, Paris. Le film commence de la façon suivante : Simon, un homme marié retrouve Charlotte, une célibataire avec enfants dans un bar de quartier. Charlotte indique rapidement à Simon son attirance pour lui et lui propose une liaison sans attaches et sans embarras. Entreprenante, Charlotte l’invite chez elle pour bavarder devant une infusion et, peut-être, faire l’amour. C’est ainsi que débute leur liaison passagère. Simon et Charlotte vont continuer de se voir en cachette à cause de la crainte de Simon d’être découvert par sa femme.
Avec ce nouveau film, Emmanuel Mouret nous convie une nouvelle variation du désordre amoureux et de la dualité entre le cérébral et le sentiment. Son long métrage est teinté de fantaisie et d’élégance, de magie et de cruauté.
Philippe Cabrol