Login

Lost your password?
Don't have an account? Sign Up

Bilan du 27ème Festival Chrétien du Cinéma

Cette semaine à écouter dans notre Chronique radio sur RCF Maguelone Hérault : Anne-Cécile Antoni nous présente le bilan du 27ème Festival Chrétien du Cinéma. Mais aussi à lire ci-dessous !

Le Festival chrétien du cinéma Adultes s’est déroulé du 24 janvier au 2 février 2025 à Montpellier et à Béziers, autour du thème HÉROS. Chrétiens et Cultures a posé quelques questions à Anne-Cécile Antoni et Philippe Cabrol, coorganisateurs du festival.

Quel bilan tirer de ce 27ème Festival chrétien du cinéma ?

Sur l’affiche de cette 27ème édition, des tickets de cinéma, auréolés de bobines de films, voletaient avec des ailes de chérubins. Ils ont emmené le public au paradis. Avec 21 longs métrages et 6 courts-métrages, les spectateurs ont été propulsés sur un petit nuage : ils ont eu droit à un florilège de chefs d’œuvre du patrimoine et de pépites cinématographiques.

Le public a-t-il répondu présent ?

Il a largement honoré le rendez-vous du festival 2025, avec 1500 entrées. Un public confiant et curieux, dont nous avons recueilli les impressions sur ce festival et dont nous avons tenu à en garder les traces.

Quelles traces ?

Pour la première année, un livre d’or a été mis à la disposition du public, avec des appréciations enthousiastes, telles que : « Quelle belle révélation, ce festival. Le thème du héros m’a permis de découvrir quelques films magnifiques. »

Un réalisateur montpelliérain a confié qu’il trouvait le cru 2025 excellent, avec une programmation multiculturelle, foisonnante et éclectique.

Le thème 2025, HÉROS, a-t-il été porteur ?

Il s’est avéré riche en potentialités. De nombreux types de héros, d’héroïnes ou d’anti-héros étaient représentés : héros écolos ou d’espionnage, héros sportifs comme ceux des Chariots de feu, héroïnes des temps de guerre ou héroïnes spirituelles, comme celle d’Europa 51. Ces héros, comme les saints, nous ont permis de grandir, de nous élever au-dessus de nous-mêmes. Non seulement ils ont allié l’humilité, le désintéressement et l’audace, mais encore ils ont fait vivre aux spectateurs des aventures irrésistibles.

Les lumières des projecteurs se sont éteintes le 2 février, mais les spectateurs sont-ils repartis en emportant quelque chose avec eux ?

Chacune ou chacun est reparti avec des images somptueuses dans la tête, des couleurs plein le cœur, des découvertes, des rencontres inoubliables, des émotions partagées. Elles continuent de briller dans la nuit, comme de petites veilleuses.

Est-ce que vous pouvez nous refaire le film du festival ?

Il y a des moments uniques qui nous reviennent, comme, le deuxième jour du festival, la projection des courts-métrages produits et réalisés en Occitanie. Ils ont montré la fougue et le talent de la nouvelle génération. Il y a eu cet enfant d’une école catholique, qui, après avoir vu Le vent se lève d’Hayao Miyazaki, a pris le micro pour dire : « L’idée du film, c’est que personne ne doit renoncer à réaliser ses rêves. »

Ou encore cet élève du lycée Nevers qui, à la suite de la projection de The Old Oak, de Ken Loach, s’est déclaré émerveillé par la solidarité et l’hospitalité des héros du film.

Ou enfin les mots de Yacine, autour du film Un triomphe, d’Emmanuel Courcol. Yacine est un ancien détenu qui s’est réinséré dans la vie professionnelle grâce à l’association Wake up Café. Il nous a convaincus que chacun peut être le héros de sa propre vie.

Pour son édition 2025, le Festival s’est transporté au Carrousel, dans le quartier Gambetta. Qu’est-ce qui s’est passé dans ce nouveau lieu ?

Pour la première fois, un atelier-découverte cinéma désopilant et déjanté y a été lancé. Les gros orages de l’après-midi ne nous ont pas été favorables, mais le public a été pris de gros fous rires à cause des quiz saugrenus et des énigmes cocasses qui lui étaient proposées. Juste après, dans une séquence conférence-collation, Rachel Reboul a lumineusement expliqué, extraits de film à l’appui, comment Chabrol avait échafaudé son film Madame Bovary à partir du roman de Flaubert.

Qui ont été les spectateurs du festival ?

C’était un public mixte : quelques étudiants, des lycéens, des moins jeunes, des néophytes et des vieux routiers, des festivaliers d’un soir ou des « accros » présents à toutes les projections et qui n’auraient pour rien au monde manqué une séance.

Un mot pour conclure ?

L’ambiance était conviviale, bienveillante et ouverte. Les animations, les interventions et les échanges après chaque film ont été particulièrement riches.

Merci aux spectatrices et aux spectateurs, qui ont été, eux aussi, les héroïnes et les héros du festival.

Un merci chaleureux à nos partenaires institutionnels : la Ville de Montpellier, Montpellier Méditerranée Métropole et le département de l’Hérault. Merci à nos partenaires engagés : Occitanie Films, la Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée, la Direction diocésaine de l’enseignement catholique. Merci aux cinémas qui nous ont accueillis : Nestor Burma et Utopia à Montpellier, Jacques Brel à Prades-le-Lez et Kinépolis à Béziers. Merci au personnel du Centre Rabelais et du Carrousel. Merci à La Gazette, RCF Maguelone Hérault, Radio Aviva, Radio FM Plus pour leur soutien. Merci à tous les bénévoles de Chrétiens et Cultures et de Pro-Fil, sans qui ce festival n’aurait pas été possible.

Quand est-ce qu’on vous retrouve ?

Rendez-vous dans moins d’un an, du 23 janvier au 1er février 2026, pour la 28ème édition du Festival chrétien du cinéma.

https://www.rcf.fr/vie-spirituelle/chretiens-cultures-la-chronique?episode=555303&fbclid=IwY2xjawIRSCVleHRuA2FlbQIxMQABHXUmFpkddjrHXxY-zrinj0T32dYj2w2_DeKM8g74Gwks7V87ALYJZGYP-w_aem_ewHIXbNJGCOQIUHqSerFzQ

Print Friendly, PDF & Email
https://chretiensetcultures.fr