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Festival Cannes 2023: Compétitions

Ils sont 19 sur la ligne de départ. Mais à la fin, il n’en restera qu’un. Découvrez tous les films sélectionnés en Compétition au Festival de Cannes 2023 et en lice pour la Palme d’Or qui sera remise le 27 mai par le jury de Ruben Östlund.

La sélection a été annoncée ce jeudi 13 avril, composée à partir des quelques 2 000 films vus par les équipes de Thierry Frémaux, signe de la vitalité du cinéma mondial selon le délégué général.

Parmi les heureux élus, les 19 opus qui s’affronteront en compétition pour la Palme d’Or, remise le samedi 27 mai par le jury de Ruben Ostlund , dernier lauréat en date grâce à Sans filtre. Au sein d’une sélection « renouvelée, ponctuée de grands auteurs », la catégorie reine du Festival mêle cette année « de jeunes cinéastes qui viennent rarement ou pour la première fois, et des vétérans. »

Du côté des vétérans, Wes Anderson  et son casting pléthorique (« ils vont venir à cent », plaisante un Thierry Frémaux qui n’est sans doute pas si loin que cela de la vérité). Hirokazu Kore-Eda (Palme d’or en 2018 avec Une affaire de famille) , les Italiens  Nanni Moretti (Palme d’or en 2001 avec La chambre du fils) (et Marco Bellochio, Nuri Bilge Ceylan (Palme d’or en 2014 avec Winter Sleep) Wim Wenders(Palme d’or en 1984 avec Paris, Texas) , Todd Haynes, Ken Loach (qui, du haut de ses 86 ans, revient en compétition pour tenter une troisième Palme d’or (2006 Le Vent se lève et 2016 Moi, Daniel Blake)

Des cinéastes habitués de la Compétition qui encadreront notamment le très rare Jonathan Glazer ,Karim Ainouz, Kaouther Ben Ania, Ramata Toulaye-Sy  dont le Banel et Adama sera le seul premier film de la Compétition. Deux noms qui illustrent la forte présence du continent africain, dans l’ensemble des sections, évoquée par Thierry Frémaux, qui a souligné à quel point une sélection pouvait changer la vie d’un film.

Sur les 19 films sélectionnés en Compétition, et en attendant les futurs ajouts, six sont réalisés par des femmes. Contre cinq en 2022 et trois seulement en 2021.

Nominations :

Film d’ouverture :

 (Maïwenn)

Jeanne Vaubernier, fille du peuple avide de s’élever socialement, met à profit ses charmes pour sortir de sa condition. Son amant le comte Du Barry, qui s’enrichit largement grâce aux galanteries lucratives de Jeanne, souhaite la présenter au Roi. Il organise la rencontre via l’entremise de l’influent duc de Richelieu. Celle-ci dépasse ses attentes : entre Louis XV et Jeanne, c’est le coup de foudre… Avec la courtisane, le Roi retrouve le goût de vivre – à tel point qu’il ne peut plus se passer d’elle et décide d’en faire sa favorite officielle. Scandale : personne ne veut d’une fille des rues à la Cour.

Longs métrages – Compétition :

 (Jonathan Glazer)

Seconde Guerre mondiale. L’histoire d’amour compliquée entre un officier nazi et la femme d’un kapo. Ce dernier tente de contourner l’horreur génocidaire mais il commence à avoir des soupçons envers son épouse.

 (Nuri Bilge Ceylan)

 (Kaouther Ben Hania)

La vie d’Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.

 (Wes Anderson)

Le programme d’une conférence de jeunes astronomes et cadets de l’espace (organisée pour rassembler des étudiants de tout le pays et leurs parents à l’occasion d’un concours scolaire) va être bousculé par des événements chamboulant le monde.

 (Catherine Breillat)

 (Alice Rohrwacher)

 (Todd Haynes)

 (Jessica Hausner)

Miss Novak rejoint un lycée privé où elle initie un cours de nutrition avec un concept innovant, bousculant les habitudes alimentaires. Sans qu’elle éveille les soupçons des professeurs et des parents, certains élèves tombent sous son emprise et intègrent le cercle très fermé du mystérieux Club Zéro.

 (Karim Aïnouz)

Catherine Parr fut la dernière épouse de l’ogre Henry VIII et l’un des seules à lui avoir survécu.

 (Ramata-Toulaye Sy)

Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.

 (Justine Triet)

Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.

 (Tran Anh Hung)

Eugénie, cuisinière hors pair, est depuis 20 ans au service du célèbre gastronome Dodin. A force de passer du temps ensemble en cuisine, une passion amoureuse s’est construite entre eux où l’amour est étroitement lié à la pratique de la gastronomie. De cette union naissent des plats tous plus savoureux et délicats les uns que les autres qui vont jusqu’à émerveiller les plus grands de ce monde. Pourtant, Eugénie, avide de liberté, n’a jamais voulu se marier avec Dodin. Ce dernier décide alors de faire quelque chose qu’il n’a encore jamais fait : cuisiner pour elle.

 (Ken Loach)

TJ Ballantyne est le propriétaire du « Old Oak », un pub qui est menacé de fermeture après l’arrivée de réfugiés syriens placés dans le village sans aucun préavis. Bientôt, TJ rencontre une jeune Syrienne, Yara, qui possède un appareil photo. Une amitié va naître entre eux…

 (Nanni Moretti)

Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à débuter le tournage d’une fresque politique. Mais entre son couple en crise, son coproducteur au bord de la faillite et le monde du cinéma qui change, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux.

 (Marco Bellocchio)

En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l’enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant…

 (Aki Kaurismäki)

 (Hirokazu Kore-eda)

Le même drame raconté du point de vue du professeur puis de son élève.

Perfects days

(Wim Wenders)

Perfect Days suit Hirayama, un homme qui nettoie les toilettes de Tokyo, et dont l’histoire se dévoile au fur et à mesure à travers la musique qu’il écoute, les livres qu’il lit et les photos qu’il prend des arbres.

Longs métrages – Hors-compétition :

 (James Mangold)

 (Kim Jee-Woon)

Séoul, 1970 : Kim souhaite refaire la fin de son film « Cobweb ». Mais les autorités de censure, les plaintes des acteurs et des producteurs ne cessent d’interférer et un grand désordre s’installe sur le tournage. Kim doit donc surmonter ce chaos, pour achever ce qu’il pense être son chef-d’œuvre ultime.

 (Martin Scorsese)

En Oklahoma, dans les années 20, les meurtres en série dont ont été victimes les membres de la communauté Osage, qui s’était enrichie grâce au pétrole présent sous ses terres. Cette série de meurtres brutaux est aujourd’hui connue sous le nom de Règne de la Terreur.

 (Sam Levinson)

Suite à sa dernière tournée entachée par une dépression nerveuse, Jocelyn est déterminée à récupérer son titre de pop star la plus populaire et sexy d’Amérique. Tedros, un propriétaire de boîte de nuit au passé trouble, ranime la flamme en elle. Cette nouvelle romance l’entraînera-t-elle au sommet de son art, ou la fera-t-elle basculer dans les tréfonds de son âme ?

Séances de minuit :

 (Just Philippot)

 (Elias Belkeddar)

Cannes Première

 (Katell Quillévéré)

 (Takeshi Kitano)

 (Martin Provost)

 (Victor Erice)

Séances spéciales :

 (Steve McQueen (II))

Un Certain Regard :

 (Rodrigo Moreno)

Morán et Román, deux employés de banque argentins, se libèrent des obligations de la société et du monde du travail. L’un d’eux commet un vol et disparaît quelques jours. Il découvre une alternative possible à la vie monotone et terne à laquelle il était habitué et, de plus, il tombe amoureux. En parallèle, l’autre employé dissimule une grande somme d’argent qui ne lui appartient pas dans sa maison. Leur destin commun de nouveaux malfrats rapproche les deux hommes.

 (Kamal Lazraq)

Dans les faubourgs populaires de Casablanca, Hassan et Issam, père et fils, vivent au jour le jour, enchaînant les petits trafics pour la pègre locale. Un soir, ils sont chargés de kidnapper un homme. Commence alors une longue nuit à travers les bas-fonds de la ville…

 (Delphine Deloget)

Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Ensemble, ils forment une famille soudée. Une nuit , Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement et sa mère au travail. Un signalement est fait et Sofiane est placé en foyer. Armée d’une avocate, de ses frères et de l’amour de ses enfants, Sylvie est confiante, persuadée d’être plus forte que la machine administrative et judiciaire…

 (Thomas Cailley)

Deux ans après l’apparition des premières mutations de l’homme vers l’animal, la société s’adapte, prend en charge et tente de soigner ses « créatures » dans des centres spécialisés. Mais un convoi a un accident, et les créatures se dispersent dans la nature…

 (Warwick Thornton)

Situé dans les années 1940 en Australie. Un garçon orphelin aborigène de neuf ans arrive au milieu de la nuit dans un monastère éloigné dirigé par une religieuse renégate. La présence du New Boy va perturber le monde délicatement équilibré dans cette histoire de lutte spirituelle et le coût de la survie.

 (Stéphanie Di Giusto)

Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle est ce qu’on appelle une femme à barbe mais n’a jamais voulu devenir un vulgaire phénomène de foire. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence, qu’elle ne veut plus cacher. Abel sera-t-il capable de l’aimer quand il découvrira la vérité ?

  • How To Have Sex de Molly Manning Walker (Premier film) Trois amis connaissent leurs premières relations sexuelles lors d’un rite de passage en Espagne
  • Goodbye Julia de Mohamed Kordofani (Premier film) Juste avant la sécession du Soudan du Sud, une ancienne chanteuse mariée du nord cherche à se racheter pour avoir causé la mort d’un homme.
  • Crowra (The Buriti Flower) de João Salaviza et Renée Nader Messora A travers ses yeux d’enfant, Patpro va parcourir trois époques de l’histoire de son peuple indigène, au cœur de la forêt brésilienne. Inlassablement persécutés, mais guidés par leurs rites ancestraux, leur amour de la nature et leur combat pour préserver leur liberté, les Krahô n’ont de cesse d’inventer de nouvelles formes de résistance.
  • Simple comme Sylvain de Monia Chokri Sophia est professeure de philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Les opposés s’attirent, mais cela peut-il durer ?
  • Kadib Abyad de Asmae El Moudir Asmae, jeune réalisatrice marocaine, se rend chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager. Une fois dans la maison de son enfance, elle commence à trier ses vieilles affaires. Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. Presque hors-cadre se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo. Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image. Dans le but de faire parler ses parents, Asmae introduit sa caméra et joue avec cet incident intime pour évoquer d’autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photo devient le point de départ d’une investigation durant laquelle la réalisatrice interroge tous les petits mensonges que lui a dit sa famille. Petit à petit, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays.
  • Los Colonos de Felipe Galvez Début du XXe s., les ranchs de moutons couvrent de plus en plus de territoires en Patagonie chilienne. Segundo (21), un métis chilien ; MacLenan (45), un soldat anglais et Bill (35), un mercenaire américain, entreprennent une expédition à cheval pour récupérer les terres que l’État a concédées au propriétaire terrien espagnol José Menéndez (55). Mais Segundo découvre la volonté « civilisatrice » de ses dirigeants lorsqu’ils abattent une tribu d’Onas.
  • Augure de Baloji Tshiani (Premier film) Koffi est considéré comme un zabolo (sorcier), Koffi a été banni par sa mère. Après 15 ans d’absence, il revient à Lubumbashi pour s’acquitter de sa dot. Accompagné par sa future femme Alice, il va se confronter aux préjugés et à la suspicion des siens.
  • The Breaking Ice d’Anthony Chen L’amour naissant entre Mira, joueuse de hockey sur glace, et Theresa, sa nouvelle coéquipière.
  • The New Boy de Warwick Thornton
  • If Only I Could Hibernate de Zoljargal Purevdash (Premier film)
  • Hopeless de Kim Chang-hoon (Premier film)
  • Terrestrial Verses de Ali Asgari et Alireza Khatami

Le Président du jury Ruben Östlund commence par réaliser des documentaires sur le ski au début des années 1990, pour ensuite étudier le cinéma dans la ville de Gothenburg d’où il sort diplômé en 2001. En compagnie du producteur Erik Hemmendorff, il fonde sa propre société de production, Plattform Produktion, qui l’accompagnera tout au long de sa carrière.Touchant à tout puisqu’il est aussi scénariste, monteur et directeur de la photographie, Ruben Östlund réalise en 2004 son premier long métrage de fiction, Gitarrmongot, centré sur plusieurs personnages vivant en dehors des normes au sein d’une ville fictionnelle. Le long métrage remporte, entre autres, le prix FIPRESCI au Festival de Moscou. Fort de ce premier essai concluant et après avoir réalisé deux courts métrages, Ruben Östlund livre en 2008 son second long, Happy Sweden, une tragi-comédie présentant cinq histoires ayant pour point commun d’explorer l’influence du groupe sur l’individu. Le film est remarqué dans divers festivals dont Cannes où il est projeté en Sélection Officielle dans la catégorie Un Certain Regard.

En 2011, Ruben Östlund réalise l’original Play, abordant les thématiques du harcèlement scolaire et du racket, puis en 2014 Force Majeure présenté au Festival de Cannes de cette même année où il remporte le prix du jury dans la section Un Certain Regard. Dans cette comédie dramatique se situant dans une station de ski, une famille voit ses certitudes ébranlées lorsqu’une avalanche (finalement sans lourdes conséquences) pousse le père à s’enfuir sans sa femme et ses enfants.

C’est en 2017 que Ruben Östlund connaît la consécration, lorsque son nouveau film, The Square, décroche la Palme d’Or au 70ème Festival de Cannes alors qu’il n’était pas favori. Le président du jury, Pedro Almodovar, justifie son choix : « Ça parle du politiquement correct, c’est une dictatureCette dictature est aussi horrifiante que d’autres dictatures. Le réalisateur a montré plusieurs exemples du politiquement correct. C’est extrêmement drôle. »

Cinq ans plus tard, le metteur en scène revient sur la Croisette avec le provoquant Sans filtre, un long métrage en langue anglaise (son premier) porté par Harris DickinsonCharlbi Dean Kriek et Woody Harrelson, où il est question de lutte des classes. A la fin de ce 75ème festival de Cannes, Ruben Östlund remporte à nouveau la Palme d’Or et rejoint ainsi le club très fermé des cinéastes ayant décroché le trophée suprême deux fois. 

La semaine de la critique :

Ava Cahen nous le dit dans une vidéo de présentation léchée : « Une édition sur le thème du lien ». Cette année, une sélection de 11 longs-métrages dont six sont réalisés par des femmes. En ouverture, Ama Gloria, le 1er long en solo de Marie Amachoukeli.

En compétition, sept longs métrages dont six premiers films. Tiger Stripes, de la réalisatrice malaisienne Amanda Nell Eu ; Levante de Lillah Halla, film sur l’avortement encore interdit au Brésil ; Le Ravissement de la française Iris Kaltenbäck ; et pour la Belgique, Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï. On découvrira aussi Inshallah a boy, premier film jordanien de la Semaine, signé Amjad Al Rasheed et Sleep, de Jason Yu. Un huis clos familial coréen qui devrait, à juste titre, vous rappeler quelque chose : le metteur en scène a été l’assistant de Bong Joon-ho, réalisateur de Parasite. Et puis Lost Country, second film du Serbe Vladimir Perisič.

Ensuite, trois films seront présentés en séance spéciale. L’intriguant Vincent doit mourir, premier film du français Stéphan Castang. Et Le syndrome des amours passées, second film du duo franco-belge Ann Sirot et Raphaël Balboni Enfin, La Fille de son père, d’Erwan Le Duc.

Philippe Cabrol

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