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Mon crime

Analyse du film : Mon crime
Réalisateur : François Ozon
Genre : comédie dramatique et policière
Nationalité : France
Distribution : Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Isabelle Huppert, Fabrice Luchini, Dany Boon, André Dussolier
Durée : 1h42 mn ; Sortie : 8 mars 2023
« Depuis longtemps, je souhaitais raconter une histoire autour d’un faux coupable ou d’une fausse coupable», avoue François Ozon. Pour donner vie sur grand écran à cette envie profonde, le réalisateur a choisi d’adapter librement la pièce de théâtre de Georges Berr et Louis Verneuil présentée en 1934.
Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune, blonde et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, brune, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour…
François Ozon est l’un des cinéastes les plus réguliers du paysage cinématographique hexagonal. Chaque année nous avons droit à un « nouveau Ozon »  Mon crime est le 3eme volet de sa trilogie sur la condition féminine après 8 femmes (l’action se déroulait dans les années 50) et Potiche (l’action se déroulait dans les années 70).   François Ozon s’amuse d’une histoire rocambolesque riche en verve et en bons mots qu’il actualise autour de la cause des femmes.
 Comédie policière, entre suspens et comique de boulevard, Mon crime est doté d’une grâce indéniable, d’un humour aussi fin qu’efficace, le film est ludique, rythmé et jubilatoire.  Ozon s’en donne à cœur-joie en assumant l’artificialité du jeu et de la mise en scène.
Précisons que dans ce film, Fabrice Luchini imite Louis Jouvet, l’une de ses idoles, Dany Boon prend l’accent de Raimu. Ils surjouent tous un peu, comme il se doit. Dans les années 30 les comédiens osaient cabotiner : on les aimait même pour ça !
Ce long-métrage sorte en salles le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. «J’ai voulu (…) faire résonner au sein de l’intrigue nos préoccupations contemporaines autour des rapports de pouvoir, d’emprise dans les relations hommes/femmes. Et jouer sur les parallèles entre le théâtre et la justice», indique le cinéaste ». 
Philippe Cabrol

Bande annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=NHSDZxABCV4

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